Cette sculpture est constituée de lames de fer tressées provenant d'une ancienne usine de traitement de la canne à sucre où elles servaient au cerclage des tonneaux de rhum.
C'est une autre facette du travail sur l'histoire et la substance de ce matériau entamé avec "Bef chapé lizin", "Devoir de mémoire" et
"la dette", traitant cette fois du rapport individuel à la barbarie de masse.
Du hurlement sourd de la bête immonde tapie au fond de la nature humaine, enfin lâchée dans son plaisir de toute-puissance, abritée derrière le masque avidement consenti du déni d'humanité qui lui offre les pouvoirs de cet avilissement et les souffrances aveugles et destructrices qui les accompagnent. |